Un audit est fractionné lorsqu’il est effectué au cours d’au moins deux visites sur place, à deux moments distincts ou plus (par ex., une visite sur place d’une demi-heure pour observer la récolte, le 12 septembre, suivie d’une visite sur place de 3,5 heures pour examiner les documents, le 14 novembre). Les audits sur place fractionnés ne sont pas permis dans le cadre du programme CanadaGAP, sauf dans des circonstances exceptionnelles. L’organisme de certification doit alors avoir obtenu au préalable l’autorisation de CanadaGAP par écrit. L’organisme de certification doit demander par écrit l’autorisation et préciser clairement les circonstances. L’approbation de CanadaGAP doit être obtenue avant la tenue de l’audit. Les audits fractionnés ne sont pas autorisés dans le cadre du programme CanadaGAP.

Voici un exemple d’audit fractionné :

  • Un auditeur observe la récolte de pommes de terre en octobre et revient en janvier pour terminer l’examen des documents.

En revanche, ces exemples ne seraient PAS un audit fractionné :

  • Une entreprise a besoin de deux audits la première année pour avoir deux cultures sur son certificat— une en mai pour les asperges et une en octobre pour les pommes.
  • Un auditeur n’est pas en mesure de voir un nouveau poste d’emballage le jour de l’audit en raison d’une panne mécanique. Le reste de l’audit est terminé ce jour-là, puis l’auditeur revient à l’entreprise deux jours plus tard pour terminer l’observation du poste d’emballage.
  • Un auditeur arrive à l’audit et il pleut; par conséquent, la récolte des fraises ne peut être observée. Le reste de l’audit est terminé ce jour-là, mais l’auditeur revient à l’entreprise la semaine après pour terminer l’observation de la récolte.

Sauf dans des circonstances très particulières, les audits doivent avoir lieu lorsque des activités pertinentes à la certification de l’entreprise sont en cours – pendant la récolte, la manipulation des fruits et des légumes, la saison d’emballage/de remballage, l’expédition, etc. Il est important pour l’auditeur d’évaluer correctement la mise en œuvre du programme de salubrité des aliments basé sur un instantané des activités qui se déroulent à l’entreprise le jour de l’audit. Lorsque l’entreprise souhaite diviser un audit afin que l’auditeur puisse se précipiter dans les activités d’observation telles que la récolte, puis revenir à un moment moins chargé pour examiner les documents à une date distincte, cela ne permet pas d’atteindre pas l’objectif d’un audit.

Parmi les autres raisons pour lesquelles les audits ne peuvent être divisés en deux parties, citons :

  • La partie tournée de l’audit peut prendre le plus de temps à l’auditeur; par conséquent, le fractionnement de l’audit ne fait pas gagner beaucoup de temps à l’entreprise.
  • L’auditeur ne peut évaluer correctement la mise en œuvre du programme de salubrité des aliments sans recouper les détails pour déterminer leur exactitude, leur actualité et leur validité. Le fait que l’audit ait lieu à deux dates distinctes rend les références croisées presque impossibles.
  • Un audit en deux parties entraînerait un chevauchement substantiel pour chaque visite. Cela signifie que l’auditeur prendrait plus de temps, augmentant ainsi la durée totale de l’audit.
  • Si les audits devaient être divisés, ceci créerait de la confusion pour les auditeurs quant aux questions à noter et à quel audit, en particulier pour les non conformités. Cette confusion entraînerait une incohérence entre les audits et une possibilité accrue de disputes concernant les constatations et les résultats de l’audit.
  • La division des audits ajoute une complication supplémentaire pour les organismes de certification dans la gestion du processus de l’audit et de certification pour tous les clients.

Pour de plus amples informations, référez-vous à la Section 3.3.5.4 du Guide de gestion du programme CanadaGAP.

mars 30th, 2023 at 09:39