Dans l’ensemble du pays, des centaines d’exploitations de fruits et de légumes frais de différentes tailles possèdent la certification du programme CanadaGAP®, prouvant ainsi qu’elles ont mis en place un système de procédures afin de réduire le risque de contamination des produits. La certification CanadaGAP permet à ces exploitations de demeurer concurrentielles et de réduire le nombre d’audits de salubrité des aliments auxquelles elles doivent se soumettre.
Les témoignages suivants illustrent quelques-uns des avantages du programme CanadaGAP.
De Dreu Farms
Lieu : Mount Elgin (Ontario)
Type d’exploitation : chou, brocoli, chou frisé
Nombre d’employés : 12 l’hiver et jusqu’à 40 pendant la saison de culture
« Depuis que nous avons obtenu la certification de CanadaGap, la demande de nos produits n’a jamais été aussi élevée. »
– Anita de Dreu, copropriétaire et gestionnaire
Fondée en 2004, De Dreu Farms est une entreprise familiale qui cultive le chou, le brocoli et le chou frisé sur 650 acres, ainsi que des cultures commerciales (soja et maïs sans OGM).
De Dreu Farms a commencé à se préparer en vue de sa première certification de CanadaGAP en avril 2014. Cette année-là, l’entreprise a réussi l’audit de ses anciennes installations. Plus tard dans l’année, elle a construit un bâtiment d’environ 1300 mètres carrés afin d’augmenter la surface d’entreposage réfrigéré des choux. Le bâtiment est doté d’une aire plus pratique pour emballer les produits et entreposer le matériel d’emballage, et comprend une aire-repas pour les employés.
De Dreu Farms a obtenue la certification à la demande de ses clients, et celle-ci a eu un effet positif sur ses affaires. « Depuis que nous avons obtenu la certification de CanadaGap, la demande de nos produits n’a jamais été aussi élevée », explique Anita de Dreu. Grâce à la certification, l’entreprise a attiré de nouveaux clients qui sont prêts à payer un prix plus élevé pour les produits.
Selon Anita de Dreu, le programme CanadaGAP a eu l’avantage supplémentaire d’encourager l’entreprise à mettre en place des procédés pour mieux gérer l’ensemble des activités. Des procédés ont été adoptés non seulement dans les activités liées à la salubrité alimentaire, mais aussi dans tous les autres domaines.
« Nous avons mis en place des normes en matière de salubrité alimentaire et nous sommes fiers de cultiver de bons produits grâce à ces normes. »
Shabatura Produce
Lieu : Windham Centre (Ontario)
Type d’exploitation : tomates, poivrons, maïs sucré, fraises et choux
Nombre d’employés : 180 (travailleurs saisonniers)
« Une fois que les agriculteurs comprennent que le programme concerne des mesures qu’ils prennent déjà, comme la surveillance de la qualité de l’eau, le lavage des mains et la gestion du fumier, il devient moins imposant. »
— Mary Shabatura, propriétaire
La propriétaire Mary Shabatura est depuis longtemps membre de l’Ontario Fruit & Vegetable Growers’ Association et se rappelle l’époque où l’industrie a confié au Conseil canadien de l’horticulture le mandat de créer un programme de salubrité alimentaire pour le secteur de l’horticulture (maintenant nommé CanadaGAP). « Je pense que cela a été l’une des meilleures décisions que nous ayons prises », déclare-t-elle.
Agricultrice depuis plus de 30 ans, Mme Shabatura est responsable de la salubrité alimentaire à sa ferme, qui s’étend sur 320 hectares.
« De prime abord, le programme peut faire peur », souligne-t-elle. Elle explique qu’une fois que les agriculteurs comprennent que le programme concerne des mesures qu’ils prennent déjà, par exemple, la surveillance de la qualité de l’eau, le lavage des mains et la gestion du fumier, il devient moins imposant.
Mme Shabatura constate que le programme offre un autre avantage : il est devenu une norme reconnue (il a été jugé conforme à l’Initiative mondiale pour l’innocuité alimentaire (GFSI) en 2010), ce dont l’industrie canadienne avait grandement besoin.
Windset Farms
Lieu : Delta (Colombie-Britannique)
Type d’exploitation : légumes cultivés en serre
Nombre d’employés : 65 employés à temps plein, plus les travailleurs saisonniers
« Les PNA et la documentation – surtout en format Microsoft Excel – sont pratiques pour les producteurs… »
— Suby Kaur, responsable de la salubrité des aliments et de l’assurance de la qualité
Fondée en 1996, Windset Farms comporte quatre installations à divers endroits et s’étend sur un total de 148 hectares. À l’origine, le programme CanadaGAP a été présenté à l’entreprise par Les Compagnies Loblaws Limitée. La responsable de la salubrité des aliments et de l’assurance de la qualité, Mme Kaur, explique que même si Windset gère son propre programme de salubrité alimentaire (pour répondre aux différentes exigences des clients), le programme CanadaGAP est « le moins compliqué à mettre en œuvre à un poste d’emballage ».
« Il est très convivial, souligne-t-elle. En outre, la documentation et les PAN fournies à la ferme (notamment les registres en format Microsoft Excel) sont pratiques pour les producteurs, qui peuvent personnaliser les dossiers sans avoir à tout reformuler.
« C’est génial parce que l’audit et les normes sont identiques à ceux des autres programmes de salubrité des aliments; seuls les procédés sont différents puisqu’ils sont adaptés à la production de fruits et de légumes frais », affirme Mme Kaur.
Windset Farms est également une agence de marketing pour plusieurs fermes indépendantes d’une superficie allant de 1 à 12 hectares (2 à 30 acres) et certifiées en vertu du programme CanadaGAP. Suby Kaur explique que le programme CanadaGAP permet de maintenir des normes de qualité et de salubrité des aliments cohérentes à tous les niveaux.
Van Meekeren Farms ltée
Lieu : Kentville (Nouvelle-Écosse)
Type d’exploitation : verger de pommiers (15 variétés), emballage et entreposage
Nombre d’employés : 20
« Le programme CanadaGAP nous assure que tous les cultivateurs pour lesquels nous emballons des produits respectent les mêmes normes de salubrité des aliments. »
— Michael Van Meekeren, copropriétaire
Les copropriétaires du verger Van Meekeren, Stephen et Michael Van Meekeren, sont des agriculteurs de seconde génération. L’exploitation participe au programme CanadaGAP depuis 2006 et a obtenu la certification CanadaGAP en 2009, comme l’exigeait Loblaws, l’un de ses principaux clients. « Nous avons vu la direction que prenait l’industrie, et nous ne voulions pas manquer le bateau », explique M. Van Meekeren.
Il précise que le programme CanadaGAP permet à l’exploitation de dresser un dossier complet des procédures en place depuis longtemps, comme l’analyse de l’eau et la consignation des intrants de production. Par ailleurs, Van Meekeren Farms effectue l’emballage de pommes pour un certain nombre de cultivateurs. « Comme nous représentons plusieurs autres exploitations, CanadaGAP nous assure que toutes respectent les mêmes normes de salubrité des aliments », indique-t-il, ajoutant que la certification obtenue dans le cadre du Programme est également bénéfique sur le plan de la commercialisation.
Rollo Bay Holdings ltée
Lieu : Souris (Île-du-Prince-Édouard)
Type d’exploitation : production, expédition, emballage et entreposage de pommes de terre
Nombre d’employés : 20
« Le guide du programme CanadaGAP vous aide vraiment à être bien organisé. Il couvre toute l’exploitation et vous aide à maintenir un bon programme de salubrité. »
— Patrick Keenan, gérant de champs
Rollo Bay Holdings est une exploitation agricole qui cultive des pommes de terre, de l’orge et du foin en rotation sur trois ans. Chaque production se fait sur une superficie de 405 hectares; L’entreprise est l’une des plus grandes exploitations agricoles de l’est de l’Î.-P.-É.
L’entreprise exploite aussi un poste d’emballage automatisé pour le tri, la calibration et l’emballage ainsi que des entrepôts réfrigérés et à atmosphère contrôlée pouvant contenir jusqu’à 400 000 quintaux de produits récoltés, de même qu’un entrepôt réfrigéré pour les produits prêts à vendre et pour entreposer les produits emballés.
L’entreprise appartient aux frères Ray et Alvin Keenan qui vendent principalement à des détaillants tels Costco et Sobeys, et exportent des pommes de terre aux États-Unis, en Amérique centrale, au Mexique et dans les Caraïbes.
Le gérant de champs Patrick Keenan et son collègue, Basil Atwood, sont responsables de la mise en œuvre du programme CanadaGAP sur à la ferme. L’exploitation a obtenu sa certification en décembre 2010. M. Keenan décrit le programme comme étant « complet et facile à utiliser ». Il le trouve très convivial. « Le guide vous aide vraiment à être bien organisé. Il couvre toute l’exploitation et vous aide à maintenir un bon programme de salubrité. » Un autre avantage qu’il souligne est le fait que le programme peut être entièrement personnalisé à une exploitation agricole.
Pommes Philip Cassidy
Lieu : Knowlton (QC)
Type d’exploitation : courtage de pommes et de poires
Nombre d’employés : 3
« L’obtention et le maintien d’une certification de salubrité reconnue internationalement deviendra plus difficile avec l’imposition de normes plus contraignantes par chaque pays. La rigueur du programme CanadaGAP est la meilleure garantie du maintien de l’accès aux marchés mondiaux. »
– Robert Allard, Gestionnaire, Affaires règlementaires
Philip Cassidy a lancé sa société de courtage de pommes et était responsable de toutes les activités de son entreprise. Il a établi de bons contacts avec les producteurs et emballeurs de pommes en servant d’intermédiaire. Plus tard, son fils Jeff a contribué au développement des affaires et est devenu l’unique propriétaire, visant le commerce interprovincial et international. Pommes Philip Cassidy est aujourd’hui un joueur majeur pour l’approvisionnement des marchés de pommes en vrac ou emballées.
« Le guide et les annexes de CanadaGAP contiennent toute l’information requise, et les exigences et recommandations ont grandement facilité la rédaction de notre programme », explique Robert Allard, gestionnaire, Affaires règlementaires. « Nos acheteurs exigeaient une certification de salubrité pour chaque lot que nous leur vendions. Nous cherchions à simplifier les transactions. En devenant courtier certifié, nous pouvions simplement garantir que tous nos fournisseurs étaient aussi certifiés. »
Robert déclare que la certification CanadaGAP leur a permis de répondre plus rapidement aux demandes de leurs acheteurs et a grandement facilité le commerce international de leur entreprise.
« L’obtention et le maintien d’une certification de salubrité reconnue internationalement deviendra plus difficile avec l’imposition de normes plus contraignantes par chaque pays », souligne Robert. « La rigueur du programme CanadaGAP est la meilleure garantie du maintien de l’accès aux marchés mondiaux. »