Eau (convoyage et nettoyage) et glace2017-11-27T16:10:58-05:00
Questions générales
La glace
L’eau utilisée pour les fruits et légumes
L’eau pour le lavage des mains
L’eau utilisée pour le nettoyage, les bâtiments, l’équipement et les contenants

Les analyses d’eau – questions générales

Si deux analyses sont nécessaires pour démontrer que l’eau est potable, est-ce que le moment où les analyses sont effectuées importe?2023-05-04T10:02:09-04:00

Oui, cela importe. La première analyse doit être effectuée après la date de départ de l’entreprise mais avant la première utilisation de l’eau et la seconde, à un autre moment durant la saison. L’intention de cette exigence est de réduire le risque de contamination du produit en s’assurant que l’eau est potable avant la première utilisation, et que la potabilité soit maintenue au cours de la saison.

Selon les définitions du glossaire :

« Date de départ : Il s’agit du jour 0; rien n’a encore eu lieu. Remarque : Les analyses d’eau doivent être effectuées après la date de départ. »

« Avant la première utilisation: Avant que l’eau ne soit utilisée pour la première fois en saison sur les fruits et légumes, les mains, l’équipement, les fournitures d’emballage, etc. Les résultats d’analyses d’eau doivent démontrer que celle-ci est potable avant qu’elle ne soit utilisée. L’analyse doit être effectuée le plus près possible du moment où l’eau sera utilisée pour la première fois, jusqu’à un maximum de 60 jours avant la première utilisation. Remarque : Si un événement ou une activité qui pourrait affecter la potabilité de l’eau (par ex., entretien de la tuyauterie/pompe, fuite du réservoir de stockage, changement dans la couleur/l’odeur/la turbidité, etc.) survient après que l’analyse a été effectuée (par ex., entre l’analyse et la récolte/emballage/remballage/commerce en gros, etc.), une nouvelle analyse est effectuée. Remarque : pour les exploitations en opération toute l’année, vous devez effectuer deux analyses par cycle de 365 jours. »

« Eau potable : Eau répondant aux paramètres établis par les Recommandations pour la qualité des eaux au Canada en matière d’eau potable (c.-à-d. dont les paramètres microbiologiques sont de 0 coliformes totaux et de 0 E. coli). »

Les entreprises doivent d’abord identifier leur date de départ et la consigner au début de leur Guide de salubrité des aliments CanadaGAP sous « Renseignements sur l’exploitation ». Les entreprises en opération toute l’année qui n’ont pas de pause/d’interruption dans leurs activités au cours de l’année doivent choisir une date de départ qui correspond le mieux à leurs processus et à leur(s) utilisation(s) de l’eau.

Ensuite, l’entreprise doit identifier les informations suivantes :

  • toutes les sources d’eau utilisées (c.-à.-d. municipale, eau du puits et/ou eau de surface)
  • les systèmes d’eau internes en place (par ex., réservoirs de stockage, traitement de l’eau, systèmes de recirculation, équipement de lavage/rinçage, etc.)
  • comment l’eau est utilisée (par ex., nettoyage, lavage de mains, rinçage final, refroidissement à l’eau, etc.)
  • quand débutera chaque utilisation de l’eau

Ces informations doivent être consignées sur le registre F Évaluation de l’eau (pour le convoyage et le nettoyage).

Maintenant que la date de départ et la date de la première utilisation ont été établies, l’entreprise peut déterminer où et quand prélever les analyses d’eau avant la première utilisation. Les entreprises doivent garder à l’esprit les critères en place (après la date de départ mais avant l’utilisation ET au plus 60 jours après la première utilisation). Pour les entreprises en opération toute l’année, puisqu’il y a une utilisation continue de l’eau, elles doivent effectuer l’analyse avant la première utilisation immédiatement après leur date de départ choisie.

Remarque : Si l’échantillonnage composite est utilisé pour plusieurs utilisations de l’eau, il est important de prêter attention aux dates de « première utilisation ». Si les dates de « première utilisation » des utilisations individuelles de l’eau sont espacées plus de 60 jours, l’échantillonnage composite ne peut pas être utilisé.

La deuxième analyse peut être faite à un autre moment au cours de la saison, pour s’assurer qu’il n’y a pas eu de contamination et que l’eau est toujours potable. Il est recommandé de l’effectuer à mi-saison, mais tout dépend de la longueur de la saison, de l’occurrence d’une dérogation (par ex., un risque survient par rapport à la source d’eau, des modifications sont apportées aux processus ou à l’équipement), des pratiques utilisées, etc.

Afin de répondre aux exigences, les résultats des analyses doivent confirmer si l’eau est potable. Si les résultats indiquent que l’eau n’est pas potable, l’entreprise doit mettre en œuvre des mesures correctives et effectuer une nouvelle analyse d’eau pour confirmer que les mesures ont corrigé le problème.

Il est recommandé que les analyses d’eau soient complétées à mi-parcours de la fenêtre d’échantillonnage acceptable pour éviter de dépasser les 60 jours de la période avant la première utilisation en cas de changement du calendrier prévu, et pour laisser le temps de mettre en œuvre les mesures correctives et de refaire une analyse si nécessaire.

Exemples du déroulement des analyses d’eau

Exemple 1 : Une entreprise produit des bleuets. Le 18 mars, l’entreprise applique un produit chimique à usage agricole, soit la première activité agronomique pour la saison en cours. L’eau du puits est utilisée pour nettoyer l’équipement du site de production et l’eau n’est pas traitée ni stockée. Le producteur prévoit que les baies seront prêtes à être récoltées la première semaine de juillet. Chaque année, les récolteuses sont lavées le 25 juin. La saison des bleuets se déroule jusqu’à la mi-septembre.

Selon les informations connues et la saison prévue, à quoi ressemblerait le plan des analyses d’eau?

Date de départ : le 18 mars
Première utilisation : le 25 juin
Fin de la saison : du 10 au 20 septembre
Source d’eau : eau du puits (ni traitée ou stockée)
Utilisation de l’eau : nettoyage de l’équipement

Analyse d’eau avant la première utilisation – fenêtre d’échantillonnage acceptable : du 26 avril au 24 juin.
Date d’échantillonnage recommandée : le 24 mai.
Analyse d’eau durant la saison (deuxième analyse d’eau) – fenêtre d’échantillonnage acceptable : du 1er juillet au 15 septembre. Date d’échantillonnage recommandée le 15 août.

Exemple 2 : Un vaste entrepôt de pommes fonctionne toute l’année. L’entreprise a choisi le 1 er août comme date de départ. L’eau du puits sert uniquement au lavage de mains des employés.

Date de départ : le 1 er août
Première utilisation : continue
Fin de la saison : le 31 juillet
Source d’eau : eau du puits (ni traitée ou stockée)
Utilisation de l’eau : eau pour le lavage de mains

Analyse avant la première utilisation : Date d’échantillonnage recommandée les 1 er et 2 août (entreprise en opération toute l’année donc, l’analyse doit être prélevée immédiatement puisque les employés utilisent déjà l’eau).
Analyse d’eau durant la saison (deuxième analyse d’eau) – fenêtre d’échantillonnage acceptable : à tout moment durant la saison.
Date d’échantillonnage recommandée – l’indication la plus significative de la qualité de l’approvisionnement de l’eau au fil du temps serait de la prélever quelques mois après la première analyse (par ex., février ou mars).

 

mai 4th, 2023 at 10:02
Qu’est-ce qu’un échantillon d’eau composite? Ce type d’échantillon est-il autorisé par le Programme CanadaGAP?2023-03-31T11:01:25-04:00

Un échantillon composite est un échantillon UNIQUE composé d’échantillons prélevés à plus d’une source. Par exemple, une exploitation utilise l’eau de deux puits, un qui alimente les stations de lavage de mains et l’autre, le bassin d’immersion. Plutôt que de faire analyser deux échantillons, elle les mélange et ne fait faire qu’UNE analyse.

Cette pratique est permise; l’exploitation décide de sa méthode d’échantillonnage, en autant que le nombre d’analyses soit adéquat et que les échantillons soient prélevés au bon endroit et en temps opportun. Le seul inconvénient est que si l’exploitation obtient un résultat d’analyse positif pour une contamination (c.-à-d. présence de E. coli ou de coliformes totaux), elle ne saura pas quel échantillon était contaminé au départ et devra faire refaire des analyses distinctes pour identifier la source de contamination.

Pour assurer une représentation fidèle de l’eau analysée, l’eau traitée ne devrait pas être combinée à de l’eau non traitée pour former un échantillon composite, car cela pourrait aboutir à un échantillon qui n’indique pas vraiment la potabilité de l’eau (c.-à-d. que le chlore contenu dans l’eau traitée pourrait réagir avec l’eau non traitée, et que les résultats de l’échantillon composite pourraient montrer que l’eau est potable même si elle ne l’est pas).

Vous trouverez des renseignements supplémentaires sur les échantillons composites à l’annexe G.

mars 31st, 2023 at 11:01
À quel endroit les échantillons d’eau potable doivent-ils être prélevés? Est-ce important?2020-03-31T15:15:38-04:00

Oui, c’est important. L’échantillon d’eau de rinçage final doit être prélevé directement de l’équipement de rinçage final (ce qui déterminera que l’équipement est propre (à moins qu’un tuyau soit utilisé pour rincer les fruits et légumes; alors l’échantillon peut être prélevé de la source d’eau) lorsqu’une analyse est effectuée pour la potabilité de l’eau.

De plus, certaines autres activités comme l’application post-récolte des produits chimiques à usage agricole, ainsi que l’humidification et la brumisation, nécessitent que les analyses d’eau soient prélevées de l’équipement pour s’assurer que l’équipement n’est pas une source de contamination. L’échantillon pour de l’eau traitée doit être prélevé à l’endroit du traitement pour s’assurer que celui-ci est efficace. L’échantillon d’eau stockée doit être prélevé dans le contenant (par ex., réservoir, citerne) pour s’assurer que celui-ci n’est pas contaminé. L’échantillon de l’eau qui sert à autre usage (par ex., remplir les bassins de flottaison, le lavage de mains) est prélevé à l’endroit approprié (par ex., équipement, robinet, citerne/réservoir/conteneur de stockage, etc.).

DANS TOUS LES CAS, les exploitations devraient se référer au guide afin de s’assurer que tous les facteurs pertinents soient envisagés. Il existe plusieurs différentes sources d’eau (par exe., municipale, puits, surface), usages (par exe., lavage, convoyage, refroidissement à l’eau, etc.) méthodes (par exe., submersion, buses de nettoyage, etc.) et variations d’eau (par exe., tuyaux à circuit fermé, entreposage dans les réservoirs, traitements, etc.) qui ont besoin d’être évalués. Les exigences/procédures seront spécifiques à chaque situation unique.

mars 31st, 2020 at 03:15
Doit-on obtenir des documents pour prouver que le laboratoire utilisé pour effectuer les analyses d’eau utilise des méthodes appropriées d’échantillonnage et d’analyse pour effectuer des analyses conformément aux exigences applicables des normes ISO/IEC 17025?2021-04-16T14:47:23-04:00

Non. Le Guide CanadaGAP (dans plusieurs sections, dont la 15.1, Évaluation de l’eau) n’exige pas que l’exploitation obtienne une preuve de la certification du laboratoire. La seule donnée exigée par les guides et la liste de contrôle de l’audit est le résultat d’analyse.

Pour déterminer si le laboratoire utilise des méthodes appropriées d’échantillonnage et d’analyse pour effectuer des analyses conformément aux exigences applicables deISO 17025 : Consultez le site Web du laboratoire, celui d’organismes de certification, tels que le Conseil canadien des normes (www.scc.ca), ou celui de l’Association canadienne pour la certification des laboratoires (www.cala.ca).

avril 16th, 2021 at 02:47
Une exploitation utilise UNIQUEMENT l’eau de l’aqueduc municipal. Doit-elle la faire analyser?2021-01-06T10:48:15-05:00

Tout dépend de l’usage que l’exploitation en fait et des traitements qu’elle y apporte ou non. Si elle utilise cette eau pour effectuer un rinçage final, elle doit la faire analyser pour vérifier que l’équipement de rinçage final n’est pas contaminé. Si elle traite l’eau, elle doit la faire analyser pour s’assurer que le traitement est efficace. Si elle stocke l’eau, elle doit la faire analyser pour s’assurer que son réservoir n’est pas contaminé. Si l’eau est utilisée pour l’humidification ou la brumisation ou les applications post-récolte des produits chimiques à usage agricole, l’échantillon est prélevé directement de l’équipement pour s’assurer que l’équipement d’humidification n’est pas contaminé. Autrement, des analyses ne sont pas exigées; nous présumons que les municipalités fournissent de l’eau potable, comme il se doit. Toutefois, si la municipalité avertit l’exploitant d’un problème, il s’agit d’une dérogation et l’exploitation doit adopter les mesures correctives appropriées (par ex., utiliser une autre source d’eau, traiter l’eau, la faire analyser).

Pour les pais autres que le Canada, veuillez lire aussi la question qui suit

janvier 6th, 2021 at 10:48
L’eau municipale d’autres pays est-elle considérée comme l’eau municipale au Canada?2020-11-24T14:55:56-05:00

Au Canada, on suppose que l’eau municipale est potable.

Selon les Guides de salubrité des aliments de CanadaGAP, la définition du glossaire de « l’eau potable » est :

  • Eau potable : Eau répondant aux paramètres établis par les Recommandations pour la qualité des eaux au Canada en matière d’eau potable (c.-à-d. dont les paramètres microbiologiques sont de 0 coliformes totaux et de 0 E. coli).

La potabilité de l’eau municipale est assurée et maintenue par la municipalité au Canada. Donc, les analyses ne sont pas requises dans le cadre du programme CanadaGAP, sauf si l’eau est stockée, traitée, recyclée/recirculée, ou utilisée lorsqu’une analyse est requise à partir de l’équipement.

Cependant, dans d’autres pays, les paramètres de potabilité de l’eau municipale peuvent ne pas être les mêmes que les exigences de CanadaGAP énoncées ci-dessus. Dans ces cas, on s’attend à ce que l’eau municipale soit analysée pour s’assurer qu’elle répond aux exigences de CanadaGAP pour l’eau potable.

 

novembre 24th, 2020 at 02:55
Que se passe-t-il si un laboratoire ne peut produire un résultat 0 pour les coliformes totaux et l’E. coli? Le laboratoire peut seulement rendre compte d’un résultat de coliformes totaux de « moins de 10 » ou de « moins de 1 ». Qu’est-ce que ça veut dire et est-ce acceptable?2021-04-19T13:31:30-04:00

Lorsque les résultats d’analyses sont déterminés à moins de 10 coliformes totaux par 100 ml d’eau ou moins de 1 coliformes totaux par 100 ml d’eau, c’est une question de sensibilité de la méthode d’analyse et du taux de dilution utilisés par le laboratoire accrédité. Le laboratoire ne peut obtenir de résultats plus précis que moins de 10 ou moins de 1 coliformes totaux par 100 ml d’eau. Cela veut simplement dire qu’aucuns coliformes totaux n’ont été détectés dans l’échantillon, mais qu’il se peut que, si l’échantillon avait été plus grand (1000 ml d’eau au lieu de 100 ml), il est possible qu’ils aient pu détecter quelque chose.

De tels résultats sont acceptables et une telle eau est considérée potable.

Si un laboratoire utilise la méthode qui peut détecter des coliformes totaux en un nombre inférieur à 10 (par ex., 7 coliformes totaux), cela veut dire que le résultat d’analyse est supérieur à zéro, ce qui est inacceptable. Cette eau n’est donc pas potable en vertu des paramètres microbiologiques énoncés dans les Recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada, de Santé Canada.

Le laboratoire doit présenter les résultats visant les coliformes totaux de l’une des deux façons suivantes : un nombre exact, tel que 5, OU un compte « moins de ». Il n’est pas acceptable que le résultat soit indiqué seulement par une mention « acceptable » ou « négatif » puisque cela ne permet pas de comparer la valeur du résultat aux Recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada, de Santé Canada.

avril 19th, 2021 at 01:31
Dans certaines provinces, la norme provinciale pour l’eau potable n’est pas la même que celle de CanadaGAP, qui est de 0 coliformes totaux et 0 E. coli. Est-ce que l’exploitation doit respecter la norme CanadaGAP (qui est la même que celle des paramètres microbiologiques énoncés dans les Recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada de Santé Canada) ou celle de la province?2017-10-27T10:00:32-04:00

Habituellement, il faut suivre la norme la plus sévère. Toutefois, dans le cas présent, il n’existe pas de norme plus sévère que les Recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada de Santé Canada, qui sont de 0 coliformes totaux et 0 E. coli. L’exigence de CanadaGAP doit toujours être respectée; ainsi, si la norme provinciale est plus permissive que 0 et 0, alors l’exigence du Guide de suivre les Recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada a préséance sur la norme provinciale et doit être respectée.

octobre 27th, 2017 at 10:00
Si une exploitation a besoin d’eau potable ou de glace, doit-elle détenir une analyse d’eau pour CHAQUE usage individuellement?2017-10-27T10:00:29-04:00

Non. L’exploitation doit démontrer qu’elle utilise de l’eau potable pour TOUS les usages. La seule façon d’y arriver est de faire analyser un échantillon d’eau, mais cela ne veut pas dire d’analyser un échantillon pour chaque opération. L’exploitation choisit de quelle façon elle compte prouver que son eau est potable et, selon ses installations, un même échantillon peut parfois démontrer la potabilité de l’eau qui sert à plus d’une activité. Par exemple, une exploitation qui utilise la MÊME source d’eau pour le lavage de mains, le nettoyage de l’équipement et le rinçage final peut choisir de prélever un échantillon à chacune de ces opérations OU de faire analyser uniquement l’eau de rinçage final.

En analysant uniquement l’eau de rinçage final, il peut déterminer si l’équipement de rinçage final est propre ETdéduire que la source d’eau qui approvisionne les stations de lavage de mains et qui sert au nettoyage de l’équipement est potable. Dans cet exemple, le respect de l’exigence d’utiliser de l’eau potable est démontré par l’analyse de l’eau de rinçage final seulement. Une analyse de chaque opération est une autre option et démontrerait le même résultat.

Si l’exploitation prélève des échantillons à chaque opération, il est plus facile de cerner les sources de contamination, le cas échéant, ce qui ne serait pas le cas si seule l’eau de rinçage final était analysée et que le résultat démontrait une contamination. L’exploitation devrait alors faire une recherche pour déterminer la source de contamination (par ex., le puits lui-même ou l’équipement de rinçage final).

octobre 27th, 2017 at 10:00

L’eau utilisée pour les fruits et légumes

Si une exploitation utilise cinq lignes d’emballage, chacune munie d’un rinçage final et toutes alimentées par la même source d’eau, est-ce qu’elle subira un échec automatique si elle ne détient des analyses que pour l’eau de quatre des cinq lignes?2017-10-27T10:00:27-04:00

Oui. Elle doit démontrer que l’eau est potable sur les cinq lignes. Si elle ne fait pas analyser l’eau de cinquième ligne, elle ne sait pas si elle est potable. Le pointage est accordé si TOUTE l’eau utilisée est échantillonnée et analysée avec succès. Si l’exploitation a omis de faire analyser l’eau d’une de ses lignes d’emballage, c’est celle-là qui sert au pointage, qui serait de 0 – ÉCHEC AUTOMATIQUE.

octobre 27th, 2017 at 10:00
Lorsqu’une exploitation qui effectue de l’emballage ou du remballage fait un rinçage final de ses fruits et légumes frais avec de l’eau fournie par la municipalité, l’eau doit-elle être analysée?2017-10-27T10:00:28-04:00

L’exploitation qui emballe ou remballe des fruits et légumes doit faire analyser l’eau provenant des buses de rinçage final deux fois par année. Ces analyses sont nécessaires, car l’équipement de rinçage final (les buses) pourrait lui-même être contaminé.

octobre 27th, 2017 at 10:00
Si une exploitation utilise plusieurs lignes d’emballage qui sont chacune munies d’un équipement de rinçage final alimenté par la même source d’eau, doit-il faire analyser un échantillon pour chaque ligne d’emballage?2017-10-27T10:00:26-04:00

Oui. La contamination peut être présente dans l’équipement de rinçage même, donc un échantillon doit être analysé pour chaque ligne d’emballage.

octobre 27th, 2017 at 10:00
Une exploitation de production et d’emballage de pommes de terre de transformation utilise de l’eau pour le convoyage, le lavage et le rinçage final de ses pommes de terre. La même source d’eau est également utilisée pour le nettoyage de son équipement et le lavage de mains. Doit-elle faire analyser des échantillons pour chacun de ces usages?2017-10-27T10:00:25-04:00

Non. Dans une exploitation de pommes de terre de transformation, l’exigence d’eau potable s’applique SEULEMENT au lavage de mains. La seule analyse à effectuer vise l’eau qui sert au lavage de mains, à moins qu’une lotion désinfectante soit utilisée après le lavage des mains (et le séchage avec des serviettes de papier), auquel cas il n’est pas obligatoire d’utiliser de l’eau potable et AUCUNE analyse ne serait alors exigée de l’exploitant.

octobre 27th, 2017 at 10:00
Les exploitations qui effectuent le lavage de légumes-feuilles et de fines herbes doivent respecter des exigences strictes en matière de maintien de la potabilité de l’eau. Pourquoi? Est-ce que CanadaGAP peut donner plus d’information en vue du respect de ces exigences?2023-03-31T11:42:44-04:00

Veuillez consulter le document intitulé « Attentes relatives à l’eau utilisée après la récolte pour les légumes-feuilles et les fines herbes cultures de plein champ» pour obtenir de plus amples renseignements sur les risques et les contaminations associés à ces productions. Le document contient aussi un aperçu des exigences de CanadaGAP et des suggestions de ressources pour vous aider à respecter ces exigences.

mars 31st, 2023 at 11:42
Si de l’eau est introduite dans un site de production pour prélaver un produit (c.-à-d. que le produit est immergé dans un conteneur/un bac/un réservoir d’eau), est-ce considéré comme de « l’eau de lavage/de refroidissement » ou comme de « l’eau stockée »? Par exemple, une entreprise avec des carottes récoltées amène un conteneur/un bac/un réservoir d’eau dans le champ. Après la récolte, les carottes sont immergées dans l’eau pour le prélavage/le refroidissement.2023-10-04T14:50:11-04:00

Cette eau de prélavage/de refroidissement utilisée sur le site de production est considérée comme de « l’eau de lavage » et/ou de « l’eau de refroidissement » et toutes les exigences spécifiques aux productions pertinentes de la section 15 sous « Eau de refroidissement à l’eau, de refroidissement, de convoyage et de lavage des fruits et légumes » doivent être suivies.

Les exigences sont les suivantes :

  • L’eau servant à remplir les canaux de convoyage, les refroidisseurs à l’eau, les bassins de réception, les seaux, les tambours ou les fosses est potable.
  • L’eau utilisée pour le refroidissement, le convoyage, le lavage ou le refroidissement à l’eau demeure potable s’il s’agit de la dernière eau à entrer en contact avec les fruits et légumes (c.-à-d. qu’il n’y a pas de rinçage final).

Si l’eau dans le conteneur/le bac/le réservoir n’était PAS maintenue potable :

L’entreprise devra respecter les exigences de la section 15 : « Eau de rinçage final » :

  • Si l’eau ayant servi au convoyage, au lavage ou au refroidissement à l’eau des fruits et légumes ne demeure pas potable, la personne responsable effectue un rinçage final à l’eau potable.

Si les carottes devaient être immédiatement stockées, l’entreprise devrait procéder au rinçage final avant l’entreposage. Ceci est important car l’eau de prélavage/de refroidissement de mauvaise qualité peut contenir des micro-organismes qui pourraient se développer et proliférer pendant l’entreposage. Étant donné que l’emballage de ces carottes peut n’avoir lieu que des semaines ou des mois plus tard, l’entreprise ne peut pas compter sur le rinçage final qui aura lieu pendant l’emballage pour atténuer les risques associés à cette eau de prélavage/de refroidissement de mauvaise qualité.

Si l’eau dans le conteneur/le bac/le réservoir ÉTAIT maintenue potable :

L’entreprise n’a pas besoin d’effectuer un rinçage final avant l’entreposage.

Que l’eau de prélavage/de refroidissement soit maintenue potable ou non ; si les carottes ne sont pas entreposées et que l’emballage a lieu peu de temps après la récolte, l’entreprise devra seulement effectuer le rinçage final qui a lieu pendant l’emballage.

Cette eau n’est PAS considérée comme de l’eau stockée, par conséquent les exigences de stockage de l’eau de la section 15.3 ne s’appliquent pas. Ces conteneurs/bacs/réservoirs ne sont pas des endroits de stockage d’eau, mais plutôt une pièce d’équipement utilisée pour faciliter ce processus de prélavage. Les exigences relatives à l’équipement du site de production doivent être respectées.

octobre 4th, 2023 at 02:50

L’eau pour le nettoyage, les bâtiments, les équipments et les contenants

L’eau qui sert à nettoyer l’intérieur des bâtiments (par ex., planchers, murs) doit‑elle être analysée pour sa potabilité?2021-04-16T14:54:20-04:00

La section 15.1 (Évaluation de l’eau) exige que l’exploitant utilise de l’eau potable pour nettoyer les bâtiments, l’équipement, les contenants, etc., et que l’échantillon d’eau soit prélevé à l’endroit approprié (par ex., équipement, robinet, citerne/réservoir/conteneur de stockage). Par conséquent, les exigences en matière d’analyses (selon les sections 15.1, 15.2, 15.3) dépendent d’où provient l’eau qu’utilise l’exploitation juste avant son utilisation pour le nettoyage (par ex., l’eau de l’aqueduc municipal, d’un puits privé, d’une citerne, d’un bassin traité). Ainsi, l’eau de l’aqueduc municipal n’a pas besoin d’être analysée, mais si elle est conservée dans un réservoir, elle doit l’être deux fois l’an par un laboratoire qui utilise des méthodes appropriées d’échantillonnage et d’analyse pour effectuer des analyses conformément aux normes ISO/IEC 17025. Une seule exception s’applique à cette exigence : dans le cas des pommes de terre de transformation, il n’est pas nécessaire d’utiliser de l’eau potable pour nettoyer les bâtiments, l’équipement, les contenants, etc.

avril 16th, 2021 at 02:54

L’eau pour le lavage des mains

Une exploitation d’emballage et de remballage utilise de l’eau pour le lavage de mains, MAIS elle fournit aussi une lotion désinfectante. Doit-elle faire analyser l’eau?2017-10-27T10:00:23-04:00

Non. Si une lotion désinfectante est utilisée après le lavage et le séchage des mains avec des serviettes de papier, il n’est pas nécessaire que l’eau soit potable.

octobre 27th, 2017 at 10:00
Si l’exploitation utilise des toilettes portables munies d’un nécessaire de lavage de mains (réservoir d’eau, savon et serviettes de papier), est-ce que l’eau servant au lavage de mains doit être analysée?2020-03-31T19:01:22-04:00

Cela dépend de l’option de lavage de mains choisie par l’exploitation. Il y a trois possibilités :

1) eau potable chaude ou froide (et un contenant pour récupérer les eaux usées), savon, et serviettes de papier jetables

OU

2) eau (et un contenant pour récupérer les eaux usées), serviettes de papier jetables pour s’essuyer les mains et désinfectant à mains

OU

3) serviettes humides et désinfectant à mains.

Si l’exploitation choisit l’option 1, l’eau doit être potable et analysée tel que prévu. La section 11.1 des guides indique que l’eau de lavage de mains stockée dans les réservoirs permanents (par ex., dans les toilettes portatives ou des installations isolées) n’est jamais considérée comme potable SAUF SI :

« – l’eau est analysée chaque fois que le réservoir est rempli pour confirmer qu’elle est potable, OU

– l’eau est traitée et analysée selon les procédures de la section 15.3 (Traitement), pour confirmer que le traitement la rend potable, OU

– le réservoir est maintenu propre, une procédure de remplissage est respectée et l’eau est analysée selon les procédures de la section 15.2 (Stockage), pour confirmer qu’elle est potable.  »

Si l’exploitation choisit l’option 2, il n’est pas nécessaire que l’eau soit potable, MAIS il est exigé d’utiliser un désinfectant à mains.

Pour l’option 3, aucune analyse n’est nécessaire puisque la station de lavage de mains ne comporte pas d’eau.

mars 31st, 2020 at 07:01

La glace

Nous nous excusons : il n’y a pas de questions fréquentes à ce sujet pour l’instant.

novembre 27th, 2017 at 04:10
Retourner en haut