Non, l’ACIA a des ressources limitées. Ce n’est pas tout le monde qui aura une inspection, encore moins à chaque année. L’ACIA utilisera un système axé sur le risque afin de déterminer qui a besoin d’une inspection. Les facteurs de risque comprennent, entre autre : le risque de produit inhérent, les activités d’une entreprise (certaines activités sont considérées à risque plus élevé que d’autres), les résultats avant l’inspection, l’historique de conformité, les violations ou les indicents précédents, etc. L’un des éléments qui affectera le profil de risque est si l’entreprise a un programme de salubrité alimentaire en place, si l’entreprise est certifiée, et comment leur programme de certification cadre avec le règlement.

Les exigences de CanadaGAP ont été examinées en détail par l’ACIA, qui a déterminé que la norme CanadaGAP est alignée à 100 % avec les éléments de salubrité alimentaire requis par le règlement. La lettre que l’ACIA a envoyé à l’industrie le 15 janvier 2019 mentionne le nom de CanadaGAP en tant que système modèle pour démontrer la conformité avec les exigences de contrôle préventifs de salubrité alimentaire que les entreprises doivent mettre en oeuvre afin de se conformer au règlement.

février 6th, 2019 at 12:22