Non. Selon le Guide de salubrité des aliments de CanadaGAP, les employés ne peuvent pas apporter de l’eau potable sur le site de production pour boire lorsqu’ils travaillent en raison du risque de contamination croisée (par ex., contact bouche-main-fruit ou légume).
Cette exigence est décrite dans le registre C – Pratiques d’hygiène personnelle des employés et politique de manipulation des aliments – Site de production du Guide CanadaGAP. Les employés doivent se laver les mains chaque fois qu’ils boivent de l’eau.
Si une exploitation souhaite permettre à ses employés d’apporter de l’eau potable avec eux, elle doit d’abord atténuer les risques à la salubrité des aliments associés à cette pratique. Le programme CanadaGAP permet aux exploitations de suivre des procédures différentes de celles proposées dans le Guide pour répondre à une exigence; il s’agit de dérogations. Les dérogations sont expliquées dans la section « Comment remplir le Guide » là où une remarque importante présente le texte suivant :
Les exigences et les procédures qui leur sont liées ont été déterminées selon les risques à la salubrité des aliments qui pourraient être présents sur une exploitation. Si ces risques ne sont pas contrôlés, il y a possibilité de contamination des fruits et légumes frais. Pour atténuer les risques, il faut suivre les procédures. Toutefois, des dérogations aux procédures sont possibles et peuvent être acceptables pour répondre à une exigence. Il est possible de répondre à une exigence de plusieurs façons, tout en atténuant les risques. Une exploitation peut choisir d’autres procédures que celles décrites dans les guides et celles-ci peuvent être acceptables pour répondre aux exigences du programme. Il faut pour cela procéder à une évaluation des risques (voir l’annexe U : Évaluation des risques – Exemples). Les procédures doivent être élaborées avec soin pour s’assurer que les risques sont contrôlés et elles doivent être soigneusement documentées pour s’assurer qu’elles sont suivies. De telles procédures devront être évaluées lors d’un audit pour s’assurer qu’elles sont efficaces. Il est du ressort de l’organisme de certification de déterminer si les procédures autres que celles décrites dans les guides sont acceptables ou non.
Ainsi, l’exploitation pourrait adopter une procédure différente pour atténuer le risque à la salubrité des aliments. Dans le cas présent, l’exploitation doit adopter une procédure pour atténuer le potentiel de contamination croisée par un contact bouche-main-fruit ou légume. Il peut y avoir plusieurs façons d’atténuer le risque. Par exemple, il pourrait y avoir une procédure qui permette uniquement l’utilisation de bouteilles munies de bouchons qui ne requièrent pas l’utilisation des mains pour les ouvrir et les fermer. Une telle procédure pourrait être clairement documentée et les employés seraient formés en conséquence. Il relève de l’organisme de certification de déterminer si la dérogation est acceptable.